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Photo du rédacteurSNES-FSU Sénégal

Le stage de rentrée 2024 du SNES-FSU Hors De France



Chaque année, juste avant la reprise, le SNES-FSU HDF organise un stage de rentrée sur deux jours où sont conviés les S1 locaux du réseau de l'AEFE, mais également les secrétaires généraux de la FSU, du SNES-FSU, du SNEP-FSU ou encore du SNUipp-FSU. Pour cette édition 2024, nous étions une cinquantaine de réuni.e.s.

Depuis l'an passé, il est possible de suivre le stage en ligne, pour celles et ceux qui ne peuvent pas faire le déplacement jusqu'à Paris. C'est donc en visio que le SNES-FSU Sénégal a participé à ce stage les lundi 26 et mardi 27 août dernier.

Voici un bref résumé de l'intervention de Sophie Vénétitay et de celle de Benoît Teste.

Quant à l'équipe du SNES-FSU Hors De France, elle est intervenue durant ces deux jours pour apporter un maximum de renseignements et de mises à jour aux participants. On peut les féliciter pour leur engagement et leur connaissance du terrain au sein du réseau de l'AEFE à travers le monde.


Lundi 26 août

Ouverture du stage par Benoît Teste, S.G de la FSU

La rentrée 2024 est une rentrée inédite qui se fait sur une base politiquement intenable. Il faut de réelles mesures de rupture avec les politiques menées précédement. Il faut une revalorisation de +10% du point d'indice, ce qui représente 20 milliards d'Euros, une réorientation de la politique de l'Ecole pour lui redonner du sens, ou encore prendre à bras le corps la question des retraites. De plus, en état, face aux élèves et aux familles, les personnels ne peuvent fournir aucune information claire et définitive, notamment autour du chantier du choc des savoirs et de la refonte du niveau 3ème et 2nde. Et les rencontres parents-professeurs sont prévues dans quelques jours.


Mardi 27 août

Ouverture de la séance par Sophie Vénétitay, S.G du SNES-FSU

La veille, le Président de la République a rejeté la nomination d'une Première Ministre issue du NFP. Le concept du Service Public est au coeur des combats à mener à cette rentrée. L'Ecole est à un point de bascule. Les concours ne font plus le plein : 1 142 postes non pourvus à l'issue de la période des concours. Il n'y aura pas un professeur devant chaque élève à cette rentrée scolaire.



En parallèle, les annonces de recrutement fleurissent sur internet depuis la semaine passée. Aujourd'hui, on se rend compte qu'à chaque étape de la scolarité, et ce depuis le Primaire, il est question de trier nos élèves. Et c'est une remise en cause du fondement-même de l'Ecole Publique. Mais l'Etat continue de verser beaucoup d'argent aux établissements privés en France (+ d'1 milliard). L'année dernière scolaire, le gouvernement a ponctionné plus de 700 millions d'Euros sur le budjet de l'Ecole. Et encore, la somme prévue au départ n'y est pas car il n'y a plus rien à ponctionner pour répondre aux demandes de Bercy.

Le choc des savoirs ne sera pas mis en place comme le voulait le gouvernement : le passage conditionné en Seconde n'est pas encore acté (obtention du Brevet), certains Décrets sont gelés jusqu'à nouvel ordre, de nombreux établissements scolaires n'appliqueront pas le choc des savoirs. De plus, en France, la mise en place du Pacte ne fonctionne pas dans 76% des établissements scolaires. Et pour les derniers relevés d'études, soulignons aussi que la Médiatrice de l'EN a mis en avant, dans son dernier rapport, l'augmentation des conflits entre les parents et les enseignants à cause de la mise en place du contrôle continu.


Crédit images : SNES-FSU et HDF

Pour lire l'article du HDF.


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